vendredi, octobre 17, 2025

Le Fonds « Lives and Livelihoods LLF » a réuni à Alger, des leaders d’opinion pour promouvoir la prospérité et le changement durable en Afrique subsaharienne, en Asie et au Moyen-Orient.

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Echos d’Alger, les Acteurs mondiaux du développement se sont réunis pour évaluer l’impact des projets et programmes d’appuis : le forum LLF stimule le progrès, en marge des Assemblées annuelles 2025 de la Banque islamique de développement à Alger.  

Alger, 22 mai 2025 – Le Fonds « Lives and Livelihoods » (LLF) a clôturé son forum « Transformer des vies et des moyens de subsistance : se mobiliser pour l’impact » le 22 mai 2025, à l’auditorium Djemila, lors des Assemblées annuelles de la Banque islamique de développement (BID). Cet événement majeur a réuni des ministres, des experts du développement et des responsables financiers, favorisant des discussions approfondies qui ont mis en lumière des voies pour répondre aux défis de la pauvreté, des inégalités et du changement climatique en Afrique subsaharienne, en Asie et au Moyen-Orient.

Modéré par James Carty, responsable du Moyen-Orient et de l’Asie de l’Est à la Fondation Gates, et Syed Husain Quadri, directeur de la Résilience et de l’Action climatique à la Banque islamique de développement, les deux panels du forum ont permis de faire avancer la réflexion stratégique par un échange constructif.

Le premier panel, « Relier les objectifs de développement nationaux et mondiaux », a réuni S.E. Ahmed Shiyam, ministre de la Pêche et des Ressources océaniques des Maldives, S.E. Henry Musa Kpaka, ministre de l’Agriculture et de la Sécurité alimentaire de Sierra Leone, et S.E. Jamoliddin Abdullozoda, ministre de la Santé et de la Protection sociale du Tadjikistan. Le panel a exploré comment le LLF permet aux gouvernements nationaux de s’engager à respecter leurs engagements mondiaux, notamment les Objectifs de développement durable, en fournissant un financement adapté et une expertise technique.

Le soutien du LLF a été salué pour avoir permis aux Maldives d’améliorer la gestion durable de leurs pêches, à Sierra Leone de renforcer la productivité agricole, et au Tadjikistan de consolider ses systèmes de santé, en alignant les priorités nationales avec les cadres internationaux. La discussion s’est conclue par l’engagement de trois pays à adopter les modèles communautaires du LLF pour renforcer la cohérence des politiques et la gouvernance locale, contribuant ainsi aux objectifs de développement mondial.

Le deuxième panel, « L’impact du financement : convergences de capitaux et collaboration pour une croissance inclusive », a réuni Greta Bull de la Fondation Bill & Melinda Gates, Gurbuz Gonul de l’IRENA, Julia Neilson de l’OCDE et Sofiane Mazari du Crédit Populaire d’Algérie. Focalisant sur l’accès au financement et la gestion durable de la dette, le panel a mis en avant le modèle innovant de financement du LLF, qui combine subventions et prêts concessionnels pour financer des projets essentiels dans les secteurs de la santé, de l’agriculture et des infrastructures, sans aggraver la charge de la dette. Cette approche a été saluée par les intervenants comme un moyen d’atténuer la pression fiscale sur les pays à revenu faible tout en permettant des investissements évolutifs.

 Les panélistes ont proposé d’autres solutions : Mazari a défendu l’émission de sukuk souverains pour attirer des capitaux privés vers des projets de développement ; Gonul a plaidé pour le financement des énergies renouvelables afin de réduire les coûts opérationnels et d’améliorer l’accès à l’énergie ; Bull a souligné l’importance de renforcer les collectifs économiques de femmes pour élargir l’inclusion financière, et Neilson a proposé des réformes politiques pour améliorer les cadres commerciaux et d’investissement, afin d’assurer un accès équitable au financement. Ces idées, affinées par un discours rigoureux, devraient inspirer de nouveaux engagements programmatiques pour renforcer le cadre de financement du LLF.

Ce forum a permis de nouer de nouvelles collaborations entre gouvernements, donateurs et acteurs privés, renforçant le rôle du LLF en tant que moteur clé du développement durable dans le Sud global. Les résultats des panels et les principaux enseignements soulignent l’impact du LLF dans l’amélioration de millions de vies grâce à la diversification des revenus, à des infrastructures résilientes et à des systèmes de santé solides, établissant une référence pour la coopération mondiale.

Pour plus d’informations et de témoignages, vous pouvez accéder à la brochure interactive du LLF :

Brochure institutionnelle (ici) – Magazine 2025 (ici)

**SUIVEZ-NOUS :**

Site web : www.livesandlivelihoodsfund.org | Twitter : @LLF_fund | Instagram : @llfofficial | LinkedIn : Fonds Lives and Livelihoods

NOTE AUX RÉDACTEURS

À PROPOS DU « Fonds lives and Livelihoods » (LLF)

Le Fonds Lives and Livelihoods  (LLF) est une initiative de développement de 2,5 milliards de dollars US lancée en 2016 et financée par une coalition mondiale sans précédent, comprenant le Fonds d’Abu Dhabi pour le Développement (ADFD), la Fondation Gates (GF), la Banque Islamique de Développement (BID), le Fonds Islamique de Solidarité pour le Développement (ISFD), Le Centre d’Aide Humanitaire et de Secours Roi Salman (KSrelief), et le Fonds du Qatar pour le Développement (QFFD).

Son but est d’aider les plus démunis à sortir de la pauvreté dans 33 pays membres de la BID, en abordant 9 Objectifs de développement durable (ODD) via des projets dans la santé, l’agriculture et les infrastructures de base.

À PROPOS DE NOS DONATEURS

Le Fonds d’Abu Dhabi pour le Développement

Le Fonds d’Abu Dhabi pour le Développement (ADFD) est une institution autonome des Émirats Arabes Unis, engagée dans la promotion du développement durable mondial, en accord avec la vision nationale.

Créé en 1971 par le gouvernement d’Abu Dhabi, il vise à stimuler le développement économique et la durabilité dans les pays en voie de développement. L’ADFD joue un rôle clé en finançant des projets majeurs dans divers secteurs, notamment l’infrastructure, la santé et l’éducation. Il propose aussi des solutions financières innovantes pour renforcer la compétitivité des exportations émiraties et soutenir le secteur privé national dans l’accès à des opportunités d’investissement uniques.

La stratégie d’investissement de l’ADFD est diversifiée, comprenant des investissements directs dans des projets de qualité afin de stimuler la croissance économique des pays partenaires. Au cours des cinquante dernières années, l’ADFD a soutenu 106 pays en développement, avec ses projets et investissements s’élevant à environ 216 milliards de dirhams UAE (AED). Ces efforts ont considérablement contribué aux progrès globaux vers les Objectifs de développement durable de l’ONU.

Pour en savoir plus, visitez www.adfd.ae

La Fondation Gates

Inspirée par la conviction que chaque vie a une valeur égale, la Fondation Gates œuvre pour que tous les peuples mènent une vie saine et productive. Dans les pays en développement, elle collabore avec des partenaires pour créer des solutions efficaces permettant aux populations de prendre leur avenir en main et d’atteindre leur plein potentiel.

Aux États-Unis, elle vise à garantir que chacun, en particulier les plus démunis, ait accès aux opportunités nécessaires pour réussir à l’école et dans la vie. Basée à Seattle, dans l’État de Washington, la Fondation est dirigée par le PDG Mark Suzman, sous la supervision du président Bill Gates et du conseil d’administration.

La Banque Islamique de Développement (BID)

Classée AAA par les principales agences de notation internationales, la Banque Islamique de Développement (BID) est la première banque multilatérale de développement (BMD) du Sud, active depuis plus de 50 ans pour améliorer la vie des populations qu’elle sert en produisant un impact à grande échelle.

Elle regroupe 57 pays membres répartis sur quatre continents, touchant près d’un quart de la population mondiale. La BID s’engage à relever les défis du développement et à promouvoir la collaboration pour atteindre les Objectifs de Développement Durable (ODD) des Nations Unies, en donnant aux populations les moyens de mener leur propre progrès économique vert et social durable, en mettant en place une infrastructure respectueuse de l’environnement, et en leur permettant d’atteindre leur plein potentiel.

Son siège se trouve à Djeddah, en Arabie saoudite, avec 10 centres régionaux et un centre d’excellence. Au fil des années, la banque a évolué d’une entité unique en un groupe comprenant : la Banque Islamique de Développement (BID), l’Institut de la BID (IsDBI), la Société Islamique pour l’Assurance des Investissements et des Crédits à l’Exportation (ICIEC), la Société Islamique pour le Développement du Secteur Privé (ICD), la Société Islamique pour le Financement du Commerce Islamique (ITFC), et le Fonds Islamique de Solidarité pour le Développement (ISFD).

 Le Fonds Islamique de Solidarité pour le Développement (ISFD)

Créé en 2007, le Fonds Islamique de Solidarité pour le Développement (ISFD) est la branche du développement du groupe de la BID dédiée à l’éradication de la pauvreté et à la croissance inclusive et équitable dans ses pays membres.

Par le biais de financements concessionnels et de subventions, l’ISFD soutient les populations vulnérables en renforçant leurs capacités productives, en créant des opportunités de revenus durables et en investissant dans le capital humain. Avec une attention particulière portée aux femmes et aux jeunes, qui sont des catalyseurs du développement durable, l’ISFD s’attaque aux causes profondes de la pauvreté via des programmes innovants dans l’éducation, l’autonomisation économique, le développement communautaire et la santé, visant à impulser un changement transformateur au sein des communautés.

 En partenariat avec la BID, les pays membres, les donateurs et les acteurs clés, le Fonds met en œuvre des interventions ciblées pour bâtir des communautés résilientes et favoriser le progrès socio-économique. Fidèle à sa vision de réduire la pauvreté dans les pays membres de l’Organisation de la coopération islamique (OCI), l’ISFD demeure un moteur essentiel du développement durable, en alignant ses efforts avec ceux de la BID et des Objectifs de développement durable.

Le Centre d’Aide Humanitaire et de Secours Roi Salman (KSrelief)

Le Centre saoudien d’aide humanitaire et de secours (KSRelief) est la main secourable de l’Arabie saoudite dans le monde. Depuis sa création en 2015, KSRelief est intervenu dans plus de 100 pays en moins d’une décennie, en réalisant des milliers de projets en collaboration avec de nombreux partenaires humanitaires. L’organisation se concentre sur divers secteurs, notamment la santé, la sécurité alimentaire, la coordination des secours d’urgence, la protection, l’eau et l’assainissement, l’éducation, et plus encore.

En mettant particulièrement l’accent sur les groupes les plus vulnérables, notamment les femmes et les enfants, KSRelief a travaillé sans relâche pour soulager la souffrance de millions de personnes dans le besoin à travers le monde.

Le Fonds du Qatar pour le Développement (QFFD)

Le Fonds du Qatar pour le Développement (QFFD) agit comme un lien essentiel, en reliant diverses entités au sein du Qatar, allant des institutions étatiques aux organisations humanitaires et aux agences de l’ONU. Le Fonds encourage l’Innovation tout en maintenant la pré visibilité et la flexibilité dans le financement des interventions de développement et humanitaires visant à renforcer la résilience des pays, des communautés et des personnes dans le besoin, à bâtir un avenir meilleur, à donner de l’espoir et à promouvoir la paix et la justice.

Ibrahima Ahmed BARRY, Expert Senior, Journaliste Consultant / ibramedb@gmail.com Partenaire de la Team Médias du Groupe de la BID à Alger pour civinewsguinee.info

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