Dans la préfecture de Boké, l’arrêt des activités minières de la société Alliance Minière Responsable (AMR) n’est pas sans conséquences néfastes sur la vie des communautés riveraines et des travailleurs dont les emplois semblent sérieusement menacés par la crise qui perdure. Ainsi, chaque jour que Dieu fait, ces derniers multiplient les démarches administratives pour solliciter l’implication effective des autorités locales dans la résolution de la crise qui mine leur vie. Des efforts qui, dit-on, sont restés vains sur les pistes déjà explorées.
A cette allure, si rien n’est fait, d’ici le 10 juin, la direction de la société AMR, d’après nos sources d’informations, se verra dans l’obligation de renvoyer des centaines de jeunes en congé technique. Une situation qui relance le débat sur la problématique de l’emploi des jeunes dans la préfecture de Boké, l’une des zones minières les plus actives.
L’inquiétude est telle que les communautés riveraines multiplient les prières et sacrifices pour espérer la relance immédiate des travaux de la société AMR sur les sites miniers du groupe dans la région.
Nous y reviendrons…
Mamadouba Camara pour civinewsguinee